Adoptées par les grandes sociétés japonaises, il y a de cela déjà des années, les méthodes agiles deviennent aujourd’hui une véritable tendance en matière de management de projet. Parmi les approches les plus prisées, le Framework Srum arrive largement en tête de liste. Cet outil permet aux professionnels de bénéficier d’un cadre méthodologique dans la conduite d’un projet. Dans le domaine du développement logiciel ou de la conception d’applications ou de sites web, l’outil permet de réduire le temps de travail grâce à une démarche itérative. Ainsi, des travaux qui demanderaient des années avec les méthodes traditionnelles peuvent désormais se faire en quelques mois avec Scrum. Éléments de réponse.
L’Agilité à travers Scrum
Les professionnels l’ont certainement remarqué, à la différence d’autres outils de gestion de projet agile, Scrum n’est pas vraiment une méthode, mais plutôt un système d’organisation. Le framework respecte bien sûr les valeurs et principe du manifeste agile sans pour autant suggérer les moyens à mettre place pour réaliser certaines tâches. On suppose, en effet, que les experts ont une culture large en matière d’agilité.
C’est en 2001 que le principe de Scrum a été défini d’une manière précise dans l’ouvrage « Agile Software Development With Scrum » de Ken Scwaber et Mike Beedle. Selon ces derniers, le cadre du travail fait appel à la collaboration et à l’implication de chaque membre de l’équipe. La team est perçue comme une équipe de joueurs de rugby (Scrum signifie littéralement « Mêlée »). On peut parfaitement comprendre, par là, que la réussite du projet repose sur un travail d’équipe et que les tâches se feront d’une façon itérative et par étapes. Les sprints permettront au Product Owner, au Scrum Master et à chaque membre de l’équipe de développement de surmonter les obstacles, d’effectuer des améliorations en cours de route en fonction de la situation.
Quelques repères et bonnes pratiques pour mieux comprendre
En effet, face à l’échec de la méthode « en cascade » et l’effet tunnel, il a bien fallu que les experts trouvent de nouvelles parades pour venir à bout des difficultés pressenties dans le pilotage des projets. D’ailleurs, Scrum semble répondre à cette attente dans la mesure où il permet d’établir un plan d’action qui préconise l’amélioration continue et la collaboration. Dans le secteur du développement logiciel, les professionnels ont fait appel à la méthode eXtreme Programming (XP) afin de compléter le Framework et ainsi donner une dimension plus pratique au Framework. Ainsi, les développeurs peuvent mettre en pratique la technique de programmation en binôme et le principe du développement incrémental.
Ensuite, l’autre repère concernerait certainement le fameux concept du Lean Management. Il s’agit d’un système de gestion consciencieuse qui doit, à terme, faciliter la création de fonctionnalités à grande valeur ajoutée. Dans l’univers de la construction automobile, le travail consiste à analyser les processus de production en identifiant les éléments qui pourraient être perçus comme une perte de temps ou un gaspillage. Le même principe pourra être appliqué dans le domaine des projets informatiques. En éliminant certaines tâches superflues et en se concentrant sur les véritables besoins des clients et utilisateurs, les professionnels peuvent, en effet, agir efficacement.
Puisque Scrum a été inspiré des pratiques innovantes des grandes entreprises japonaises, le dernier repère nous vient aussi du pays du Soleil levant : le Kanban. Cette méthode du travail est axée sur l’identification des véritables attentes des clients. Les recommandations et consignes sont représentées par des étiquettes et placées selon leurs ordres de réception. Apportée dans l’univers des projets informatiques, cette approche rendrait le travail agile puisque les besoins des utilisateurs et des donneurs d’ordre et leur évolution sont connus en temps réel.
